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AGNES GUYENNON
30 septembre 2023

MADAGASCAR 2023

Mada

 Il fait doux sous un ciel bleu empli de nuages lointains.

Dans le hall de la gare, je regarde le va et vient des voyageurs, paisible.

A l’étage, il y a des sortes de transats et une vue sur le ciel, le soleil pile en face de mon regard.

St ex

Le train arrive, il fait plus frais sur le quai et un appel d’air puissant s’engouffre.

Les bagages débordent, les passagers nombreux ont la mine déconfite de fatigue.

Une fois à Roissy, c’est la longue traversée pour rejoindre le terminal.

La faune est éclectique et des familles traversent haletantes afin de rejoindre la porte d’embarquement.

Puis, une voix annonce la prochaine fermeture des portes de l’aéroport ?

Des plus ou moins jeunes semblent vivre ici et se reconnaissent, échanges.

A minuit ils semblent avoir disparus.

L’aéroport devient plus calme, seul un monsieur et son engin passent

et repassent bruyamment à nettoyer ce vaste espace.

Chacun se place pour dormir, derrière les bancs, au fond dans un recoin, au sol, sur les chaises, …

Dormir est un grand mot, plutôt somnoler jusque vers cinq heures lorsque la vit reprend.

Le personnel range les boutiques, ceux de l’aéroport viennent prendre leur poste.

Six heures le café sent bon.

Libérée du gros sac, je m’installe devant la porte d’embarquement.

Le voyage se rapproche.

Très vite des échanges fusent en de belles rencontres,

là, puis dans l’avion.

Jusqu’à l’arrivée de nuit sur Tana.

Visa, frontière, sac, sous et carte Sim (là c’est laborieux).

Nous voilà partis pour la route d’abord goudronnée,

puis de terre, pleine de crevasses et enfin pavée.

Ca monte tout du long. La maison est vaste, gardée.

Une bonne soupe maison des échanges chaleureux, mais la fatigue aussi.

Enfin dans la chambre, la vue sur Tana scintillante dans le noir profond de la nuit.

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Le matin, les voix des habitants qui descendent sur la voie pavée.

Le jardin en bas, les lapins qui gambadent en liberté, la tortue, les chats.

Il commence à faire chaud. Je vide les sacs,

je range, une bonne douche, ragaillardie, je me balade.

Le jardin (3)Le jardin (4)Le jardin (5)Les lieux (7)Les lieux (8)

Lorsque tout le monde revient de la messe, on prend le petit déjeuner.

Avec une partie des habitants de la maison on descend dans le quartier

plus bas où la vie s’active autour du marcher, des sorties de messes toutes en élégances.

Il y a beaucoup de monde en ce dimanche de Pâques.

Le quartier (4)Le quartier (5)Le quartier (6)Le quartier (8)Le quartier (9)

On remonte les courses et avec de quoi boire par le petit chemin,

la route en crevasse, puis les pavés.

Le reste des habitants de la maison a cuisiné,

installé la grande table dehors avec la nappe.

Une belle ambiance festive.

Je découvre les plats typiques, de nouvelles saveurs.

 Plus tard, une balade aux alentours avec le ciel qui s’assombrit.

Très vite, on est dans un hameau, des espaces cultivés, l

es maisons sont sans eau ni électricité, humbles mais entretenues.

Lorsque nous reprenons le chemin du retour, le soleil a presque fini son couché,

les étoiles brillent dans le sombre du ciel.

Balade du soir (6)Balade du soir (11)

Matin au petit déjeuner de riz, brèdes et mofogasy sucrés, salés et sucrés/salés.

Après la journée avec les enfants,

le soir, balade jusqu’aux carrières où travaillent leurs parents.

La vie d’un quartier entre ville et campagne.

Balade du soir (1)Balade du soir (2)Balade du soir (3)Balade du soir (5)Balade du soir (8)

 

Un zébu est accroché court, il râle comme je le comprends à ne faire que du surplace.

Un arc en ciel zèbre le ciel.

Balade du soir (5)Balade du soir (6)Balade du soir (7)Balade du soir (9)Balade du soir (10)

Traversée vers l’ouest en passant par Antsirabé et cette zone magnifique des rizières,

des étendues aux reflets du ciel sur l’eau, des tonalités de verts incroyables,

des petits bourgs aux maisons de brique, de terre et de palme, aux ouvertures étroites.

Pause à Mandato pour le repas.

En allant à Morondava (10)En allant à Morondava (1)En allant à Morondava (8)En allant à Morondava (9)Vers Morondava (6)

Le paysage change ensuite, les collines sont en variations sinueuses de rouges,

de verts, de sombres, magnifiques,

puis des monticules de céréales et des légumineuses,

parfois étendus sur une bâche à même la route racontent la moisson toute récente.

Le retour (7)Le retour (4)Le retour (9)Le retour (6)

De nombreux linges multicolores sèchent soit étendus telles les grandes buées, soit sur les palissades.

Plus loin, nous montons dans la chaîne montagneuse,

plus le vent balaye la nature, moins la vie semble possible.

De nombreux ponts enjambent des cours d’eau ou des chemins.

Un coup vient juste en haut du pare brise sans l’éclater,

et au long du chemin les fissures s’étendent

sous les soubresauts du minibus tant la route est crevassée.

Se serait du à une attaque.

La descente s’amorce et au loin apparaît un étang

dans lequel le coucher du soleil s’étend tout en feu.

En bas de la montagne, lorsqu’il fait nuit noire à Malaimbandy,

les chauffeurs de minibus se rassemblent par sécurité.

La route est plate et dans le sombre entre les lumières des pleins phares,

les jeunes garçons ramènent les zébus juste avec un bâton,

parfois en un attelage, mais ce qui est sûr, il n’y a pas une seule fille.

Le retour (1)

Morondava. Nous sommes à Betela, un espace un peu à l’écart,

où la nature amène un peu de sérénité,

les tamariniers, les mimosas, les ravenalas, une oasis paisible.

Balade (7)Balade (8)Balade (2)

Le petit pont emplit de détritus franchit,

alors surgitune fois la rue pavée, animée de marchands,

des enfants avec les cerfs-volants de plastique et de bois, de tuk tuk,

de Bajaj en tout genre avec des noms ou des sigles rigolos.

Concept du tuk tuk et la viande sur le toit.

 

En ballade (3)En ballade (4)En ballade (11)En ballade (1)Enn Ballade

 

 

 

 

 

La rue pavée aboutit ensuite à la route goudronnée et une lagune malodorante.

L’école est alors tout près dans une ruelle plus calme.

Balade (6)En ballade (1)

Lorsque l’on continue la rue goudronnée, il y a de plus en plus de commerces, le marché

où les odeurs, plus en s’enfonce à l’intérieur,

me sont difficiles à supporter, mais surtout la mer.

Un village de pêcheurs et longent la plage,

des blocs de pierre entre le village et la mer sert de toilettes.

En ballade (4)En ballade (5)En ballade (6)En ballade (9)En ballade (10)

En ballade (7)En ballade (8)

Enfin une étendue de sable, la mer,

 

et des crabes qui persévèrent à creuser par petites boules une galerie.

Le coucher de soleil est là, c’est beau mais il faut qu’avant la nuit complète

je sois de retour au plus près de Betela.

En ballade (7)En ballade (8)En ballade (9)

 

Je n’ai pas croisé d’autres vasahas comme moi.

Un dimanche sous les beaux baobabs où nichent des oiseaux,

un nid vers le bas comme les perruches.

La route des baobas (8)La route des baobas (10)La route des baobas (11)La route des baobas (14)

 

Un serpent se prélasse à l’ombre d’un baobab sur le chemin

et des sortes de corneilles s’approchent.

La route des baobas (9)La route des baobas (19)

Des lotus dans un vaste bassin dont les baobabs se mirent dans les eaux.

C’est le matin, tout est paisible.

On remonte dans le bajaj direction la mer aux vagues puissantes de la plage

de sable presque blanc de Kimony.

La route des baobas (1)La mer (1)La mer (2)

Et là, juste à côté un hôtel, les bungalows sont sous les arbres

et les lémuriens en liberté. Le bonheur de les sentir légers et doux sur soi.

lES L2MURIENS (9)lES L2MURIENS (4)Les lemuriens (2)Les lemuriens (1)Avec Les lémuriens (5)

 

Les bébés tortues qui se promènent tout gaillards

mais la maman immense ne les voit pas et on frôle l’écrasement.

Quel dimanche magique.

Retour à Tana très tôt le matin.

Le soleil se lève vers les étangs, juste avant Malaimbandy,

extraordinaire embrasement sur les eaux et le ciel.

Le retour (2)

Au début de la montée, une immense volée de crickets noircit le ciel,

c’est impressionnant.

Je ne me lasse pas de regarder de tous mes yeux

les nuances au long de la route chaotique, de ces paysages, des teintes, la vie, ce beau pays.

Un double arc en ciel s’affiche dans le ciel vers Antsirabe.

Je remercie chaque esprit à l’abri de chaque baobab d’être là !

Le retour (10)Le retour (11)Le retour (12)

Le lendemain, je découvre Tana après cet épisode en immersion dans la nature ou presque,

ce n’est que bruit, pollution, bus étroits engorgés de monde, il fait chaud.

Ambohibe, ses sentiers, les rizières, les jardins des sœurs qui offrent un vaste vallon verdoyant,

un monde plus humble, rustique mais serein me semblent un havre en refuge.

tANA AVEC aDILA (8)tANA AVEC aDILA (16)tANA AVEC aDILA (19)tANA AVEC aDILA (21)tANA AVEC aDILA (22)

Le jardin botanique

Jardin botanique (6)Jardin botanique (2)Jardin botanique (4)Jardin botanique (5)

Balade du soir (13)Balade du soir (12)Balade du soir (11)Balade du soir (14)couché de soleil

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