MALAGA 2023
Malaga
En sortant du bus qui va de l’aéroport au centre ville, le chant des perruches comme à Barcelone.
Je lève les yeux, ce sont bien elles.
Premier temps à déambuler dans les ruelles de Soho et de Lagunillas
où il y a beaucoup de street art.
Je me perds un peu avant de me glisser vers les halles et de remonter
en cherchant dans toutes ces petites ruelles
et ces passages par où je peux enfin rejoindre mon hébergement.
Il y a une grande agitation tant pas les touristes
et on est qu’en février et le carnaval qui va avoir lieu.
C’est mon anniv donc après une bonne douche direction une bonne terrasse, des tapas délicieux,
une bière fraîche, le tout à ma santé !
Il fait encore nuit quand je descends vers l’artère centrale pour repérer,
trouver et prendre un bus qui m’emmène loin à l’ouest de la ville,
à l’embouchure du Guardalhorce, un fleuve qui se jette dans la mer.
Là une réserve ornithologique assez vaste et sauvage, des chemins,
une passerelle qui permet de voir au loin, plus bas la mer qui écume.
Le jour se lève, mais surtout le soleil irradie
sur cet espace de nature laissée à elle-même.
Je jubile. Un matin magique à la Misericordia
Juste écouter, ressentir de tous ses sens, être dans le pur instant, là,
présente à ce qui se vit, cette chance d’être ici.
Je longe ensuite la mer, rejoins le paseo jusqu’au centre ville.
Les agents nettoient, la vie s’anime, des personnes se promènent,
régulièrement je m’arrête au contact du sable à contempler la mer.
Je traverse le parc Huelen direction la gare de Maria Zambrano.
Billet pris pour le lendemain, l’esprit libre je poursuis ma déambulation,
traverse le rio Guadalmedia, jusqu’à la plaza Merced.
Une pause tout près de Picasso sur son banc.
Je persiste à trouver puis entrer dans la casa Invisible,
là enfin devant moi mais fermée.
Après une terrasse, des tapas, une bière fraîche, je rentre épuisée.
Encore plus tôt qu’hier, je descends prendre le bus de la veille qui me laisse à la gare
où je prends le train pour El Chorro.
De ce petit village de montagne, un bus nous emmène à l’entrée du Caminito Del Rey.
Enfin, à ses abords car nous devons d’abord passer à pied un tunnel,
de là, on nous équipe de casque.
C’est magnifique. Le vallée est sous une ancienne usine électro hydraulique,
la voie de chemin de fer transite entre les tunnels creusés dans la falaise,
mais surtout des passages en escaliers taillés, d’installations en bois,
de passerelles au-dessus du vide (en bas le Guadalhorce de la veille),
tout donne le vertige et éblouit les yeux.
Rester encore un moment dans cette majesté de la nature
et de ce parcours forgé par l’homme, au bord de l’eau puis à El Chorro.
De retour à Malaga, je prends différents parcours sur l’histoire de la ville,
dont aussi la partie Al-Andalus, de l’époque Omeyyade.
Le carnaval des enfants s’ébroue et je suis étonnée
de la qualité des spectacles. Dernier repas à Malaga.
Le lendemain, je pars tôt et cette fois prendre un bus en direction de l’est, à Pedregalejo.
Sur la plage, les yeux rivés sur la mer, je ne détache plus mon regard
du lever flamboyant du soleil.
Puis lentement, je remonte le paseo maritime, passe la Farala,
le Cube, et grimpe sur la colline du château, passe par la Puerta Oscura.
De la plaza Merced, par les ruelles, une pause s’impose pour un gros petit déjeuner
de café et de Torta Loca avant d’aller prendre le bus qui m’emmène à l’aéroport.
Une petite escale en Andalousie en plein mois de février,
à la rencontre de la belle ville de Malaga et des Malagueños.