Petites anecdotes de voyages Cuba 2016
Cuba 2016
Enfin revenir après 2 ans d'absence
Revoir les amis, les lieux,....
Ressentir à nouveau les parfums de l'île.
Nous partons pour Baracoa
Tout un périple, en camion, sans suspensions!
Et là, une petite ville à la douceur de vivre,
Une âme particulière, de ce lien lointain et tissé
des ancêtre Indiens, Africains et Européens.
A suivre les traces des Indiens en allant par le chemin de terre
Entre les maisons aux balconnières de bouteilles,
Et la luxuriance de la nature
jusqu'à la grotte taïna et la vue sur la baie!
Là, il y a des siècles .....
J'ai mis un message dans le goupe de Baracoa
Sur Facebook afin de rencontrer des artistes de la récup!
La radio «La Voz del TOA» m'a invitée à venir,
et j'y vais avec les amis lyonnais !
Une équipe de journalistes chaleureuse avec qui tout est fluide,
Où chacun de nous partage un instant précieux.
On sent cette générosité dans toute la ville!
Une application à rénover, à faire résilience après le énième ouragan.
Des échaffaudages de bois mêlés à de plus modernes,
Le village de pêcheurs au bout de l'anse, ...
Le présent et le passé ont chacun un fil
Qui tisse un étrange espace temps.
Après Baracoa, retour à Santiago,
Nous nous sauvons de notre casa
Pour une autre plus sympa et avec les fameux toits terrasses.
Les amis sont là dans la ville toute frémissante
pour les fêtes de carnaval!
Santiago ville du bruit et de la pollution
Mais y règne aussi quelque chose de fascinant.
On recherche une fresque dans un quartier
Et un petit groupe d'enfants lumineux nous guide ;-)
La rencontre du collecteur
Des bouteilles et cannettes
Et à Trinidad nous verrons les belles créations avec les opercules!
Nous passons à la Cubatur où, en entrant,
Nous voyons une des employées
Qui dort profondément, affalée de tout son long,
Sur le bureau. Le téléphone la réveille brusquement.
Tout près, à la casa de la cultura
Nous passons un moment avec les jouers d'échecs,
Il y a surtout des personnes âgées
Qui notent manuscritement les performances
Des athlètes cubains lors des jeux olympiques
qui se déroulent alors,
Au dos de feuilles de papiers, carnets, ....
Nous en avons plusieurs dans nos valises, vierges,
Et nous viendrons les apporter ici avant de partir !
Pour l'heure, nous allons danser !
Dans le quartier Tivoli, une petite dame
qui me voit ramasser des gousses,
Est toute fière de me montrer une photo de Fidel
venu dans la maison d’à coté.
Holguin
Nous descendons bien ensuquées du bus vers 23 h, il fait nuit
Pour une fois nous prenons le taxi.
Nous tournons et retournons de rues en rues,
D'arrêts en arrêts le taxi se renseigne,
Regardant du côté des numéos impairs
Alors que l'adresse est au numéro pair!!
Quand enfin nous arrivons.
Un couple âgé nous accueille, Lucy et Adrian.
La maison est en haut de floppées d'escaliers
Une fois en haut c'est magique.
Nous pensons à eux qui doivent monter/ descendre.
Des êtres tout de gentillesse et de générosité.
Au matin, j'ai hâte car nous allons dans un orphelinat,
Le trac et de l'impatience.
Amarilys de l'orphelinat et Patrick de SolyCuba
Ont tout bien préparé et les enfants nous attendent
Déjà près des grilles !
Une après-midi où nous nous découvrons,
Au fur et à mesure nous nous adoptons
Dans les jeux créatifs
Pour finir en dansant.
Le kiosque avec les joueurs d'échecs
D'où on savoure la langueur de la ville.
La récompense après avoir grimpé toutes les marches de la Loma
Le numéro de téléphone que nous trouvons
A la fin du repas avec la note
Et qui restera un mystère!
Notre errance dans les rues à la recherche de l'unique fabrique
de Munecas, poupées particulières.
Fermée pour cause de vacances ;-(
Trinidad
Retour chez Lili et sa maison aux belles terrasses
Antonio est toujours là.
Un début d'après -midi nous sommes partis
en guagua à la playa d'Ancon.
Un bonheur d'abandon entre sable et mer.
Le ciel s'est noirçi et nous avons vite pris
le chemin du retour sur Trinidad.
En descendant du bus, on s'est mis aux abris.
Des flots d'eau dévalent, charriant tout
Ce qui se trouve sur son passage.
Sous cet auvent de fortune
Une chienne s'est glissée, jusqu'au fond,
Derrière les jambes humaines.
Dans sa gueule, elle a son bébé
Car elle vient de mettre bas.
Elle est famélique et tremble.
Elle n'a de cesse de lécher son petit.
Le doute qu'il soit encore en vie
Tant il semble inerte.
Mais enfin il tressaille et on oublie l'orage.
On est tous là, à les regarder, à ne plus oser
Faire aucun geste, ne pas les effrayer.
Quand le déluge prend fin, nous la laissons,
seule avec son petit.
J'espérai faire découvrir la cantine de 2014
Chaleureuse et délicieuse.
Mais disparue.
On trouve un petit resto avec une terrase
Où se produit un groupe.
Avant que la musique ne commence
Je partage mon chou chinois avec un chat famélique .
Après le collecteur de canettes à Santiago
Voici les belles créations avec les opercules des canettes!
Le beau petit temple de Yemaya 2014 et 2016
Varadero
Sur la route, vers Cardenas, comme chaque fois
La nuit est sombre quand l'orage arrive
Zébrant le ciel, éclairant les chemins de terre rouge.
Par 3 fois la foudre tombe sur cette plaine!
C'est un tel spectacle !
Au matin, nous prenons le bus
Pour aller jusqu'au but de la péninsule!
Que des immeubles, rien d'attrayant,
Que des touristes!
La réserve naturelle
Est sur une portion congrue où se trouve une grotte
Une grotte taïna, matrimoniale, magique!
La rencontre d'une jeune artiste Dony
Courageuse sous un soleil de plomb!
Au 2ème matin, il est 6h
La plage est calme au lever du jour
Au retour, une poule se balade avec ses poussins
Et dans le tableau électrique un oiseau a fait son nid.
Dernier jour à contempler la magie du ciel et de la mer
Des nuances sans fin
Et le concept cubain de manger et boire en se baignant ;-)
Merci à Leïla Belaribi pour la photo
La Havane
De retour au Vedado cette fois chez Diana et Pavel,
Une chance inouïe et le bonheur de leur rencontre
Dans ce quartier si créatif.
De là, on part pour Alamar en direction de Guanabo,
Un quartier de barres d'immeubles sans touristes.
Ici, au bord de l'océan, vit un artiste en marge,
Gallo, et ses oeuves sont pleines d'histoires
toutes de récup.
Il est là et nous vivons un moment de grâce
A partager cet instant unique.
Revenir au-dessus du fleuve face à l'océan.
Nous avons scruter le va et vient des bus dans le quartier,
Remontant l'avenue vers la Viazul et enfin,
Nous avons repéré celui qui nous emmène de l'autre côté du fleuve.
Puis, nous prenons un autre petit bus
Tout aussi difficile à repérer (pas de numéro)
Qui va jusqu'à Jaimanitas le quartier de Fuster !
Il faut écrire le nom car personne ne comprend!
En fait, ici on prononce FUTER!
Un jour, j'écrirai sur Cuba et le livre s'appellera
La disparition du S !
Tout le quartier est multicolore!
Dimanche découverte du Callejon de Hamel
En route on apprend qu'il y a eu un "attentat" en France
Par des personnes nous entendant parler français.
Une fois au Callejon, immersion dans ce beau lieu,
Tout en créativité, danse et musique.
Bon après, un périple qui aurait pu mal finir
A la recherche de cigares via les marchés parallèles!
Heu, à ne pas retenter!!!!!
Une pause à la casa en mode cubaine
Dernière étape Vinalès
Après un premier passage à la Viazul,
Nous arrivons très tôt pour prendre le bus.
Il y a une foule qui ne fait que gonfler l'heure passant.
Lorsqu'enfin arrive le bus, les 2 dernières places
Seront par chance pour nous.
Les gens restés sur la carreau auraient pu remplir un autre bus.
Mais le personnel a patiemment attendu.
Vinalès, toutes les maisons sont des casas particulares
Sauf exception !
Nous assistons comme à Santiago à la sieste
Du personnel étendu sur son bureau
Ici sera notre pis casa pourtant encensée par le Routard
Et les pires hôtes de mes voyages cubains avec la dame appelée
Otarie de La Havane en 2014.
En plus, ils maltraitent les chevaux.
Toutefois, ici nous verrons la plus grosse truie inimaginable.
Partis un peu vite, nous avons oublié de la prendre en photo.
Au retour de notre balade, plus de truie.
Une fois sur la terrase, une odeur m'interpelle.
Presque derrière la maison des voisins,
Une grande casserole fumante et sur le feu.
Quelqu'un penché au-dessus touille régulièrement.
Au bout d'une heure, nous ne pouvons que constater
Madame la truie mijote là, enfin une partie.
Plus tard, plusieurs voitures feront halte ici,
Et des gens repartitont avec des sacs plastiques
de viande ?!!?? Oui
Amen madame la truie!
Nous allons rencontré 3 hommes
qui offriront un moment d'évasion!
Un premier vieux monsieur qui ramase l'herbe du bord de la route
Afin de nourrir son cheval.
Il nous montre une déambulation entre des maisons sur une dune
Puis de descendre un ru devenu poubelle
On est alors au milieu de nulle part
Dans les herbes hautes, c'est étonnant!
Quand des enfant surgissent à cheval au loin.
Nous allons découvrir une ferme agro écobiologique
Et rencontrons en route le fils du fermier.
Il nous fait la visite des lieux.
Hors du temps, au rythme de la nature,
La douceur de la vie,
Les papillons, la paix et une super mangue ;-)
Le troisième s'appelle Ebenecer,
Nous poussons sa porte car il a une association.
C'est un homme doux qui anime des ateliers
Pour les jeunes et moins jeunes de Vinalès,
Il est si passionné et si bienveillant!
Une belle rencontre.
Merci Leïla Belaribi
Une pensée pour le cheval Reggaeton et son cavalier, et Glaydier.
Retour à La Havane
Derniers instants avec nos amis Diana et Pavel
Dans ce quartier du Vedado que j'aime tant
Créatif et si dynamique
Dernier soir à La Havane