GWADA DOMINIQUE 2018
Il fait lourd à la sortie de l’aéroport !
Un dernier au revoir aux personnes que
j’ai rencontrées avant et pendant le voyage.
Je demande où sont les cars
(que personne prend sauf les autochtones) et c’est parti !
Et lorsque nous arrivons dans la ville de Pointe à Pitre,
je trouve la ville triste en grande partie
par les tours grises de béton,
l’ambiance un peu sale et délabrée.
Au bas de l’immeuble, une jeune fille,
Mélanie est là et j’ai Stella au téléphone.
Je vais donc loger dans une de ces grandes tours de béton !
L’entrée est au dos, et non pas sur le nom de la rue/ adresse !
Enfin une fois en haut, je pose mes affaires
et repars me balader et repérer.
La gare routière pour le lendemain en priorité.
Le centre et enfin je vais prendre des tomates,
concombres, et surtout de la malta !
En fait, je me retrouve dans un F3 toute seule.
Mais une télé ! Je prépare la salade et cherche une poubelle.
J’ouvre un vide-ordure et découvre ensuite des énormes cafards.
Il n’y a qu’une table à repasser sur laquelle
je pose la valise et un petit bureau.
Je surélève tout !
La nuit tombe vite ! A 5h je suis en piste !
Petit déj, je regarde mes mails, prépare les repas
et pars direction la gare de Bergevin attraper un car
qui m’emmène au Moule !
C’est encore calme et on est plusieurs à être dans l’attente.
J’en profite pour me renseigner sur celui
qui pourra m’emmener à 3 Rivières !
Celui pour le Moule arrive et démarre vite pour en fait se poser
un long moment quelques rues plus loin !
On traverse Morne à l’eau et son cimetière noir et blanc,
la campagne, les villages et enfin Le Moule, une ville étendue.
On passe le musée et je m’arrête pile à mi chemin.
Je remonte la côte, le bord de mer vers le musée.
Je me fais enguirlander par un homme au musée
puis trouve le jardin où le jardinier travaille.
Un grand rasta passionnant et qui connaît les noms
et propriétés de chaque plante.
Le jardin fait écho aux indiens.
Le musée leur est consacré !
Je passe un long moment avec le jardinier.
En plus, il travaille les calebasses,
installe des pierres en formes de dessins,…
Le musée n’est pas très grand,
mais je tente de noter et photographier tout ce que je peux sur les indiens.
Je repars et longe de nouveau la côte
jusque dans la ville. Il fait chaud, très chaud !
Il y a de nombreuses fleurs.
A la sortie, je m’installe au bord de l’eau où
flottent les sargasses malodorantes
et mangent sous la structure de pierre !
Puis, je remonte à la sortie de la ville
vers le parc Ouiatibi Tibi
qui est le lieu où furent trouvés des vestiges
et où des installations font rappels aux indiens Kalinagos.
Des groupes d’enfants sont en sortie et mangent dans le parc.
Pas très loin, un arrêt de car est à l’abri du soleil près de belles fleurs jaunes.
Je l’attends pour revenir à Bergevin.
Je commence à comprendre l’organisation des cars.
Le lendemain, je me dirige vers l’autre gare routière,
celle de Dubouchage, cette fois je pars
pour le Gosier, le quartier de St Félix.
C’est à la sortie de la ville.
De là, on peut rejoindre un très joli sentier
entre le littoral, les terres, mer et vaches.
Là aussi, des sargasses malodorantes gâchent
le paysage et surtout l’envie de se baigner.
Les algues ont envahi les plages, les côtes,
S’étendent même au loin dans la mer
Parfois, une brèche d’eau
Permet d’enjamber ces algues
Pour enfin pénétrer dans la mer.
Quelle tristesse
Plus de vie
Une odeur de putréfaction !
Je reviens plus tard à l’arrêt de bus
pour aller dans le centre de la ville, bien plus loin !
Là, il y a une fête locale avec des jeux sportifs
la plage est propre, sans les sargasses.
Je me pose pour pique niquer et me baigner enfin !
Le petit bateau pour aller sur l’îlet est tout proche et
je vais prendre un peu temps sur ce petit espace de terre !
Je rentre fourbue de ma journée.
J’appelle l’amie de Stella pour les clés !
J’apprends que le dimanche il n’y a rien !
Je pars en fin de journée dans la rue piétonne
pour écouter les tambours mais c’était ce matin.
Il n’y a presque plus personne dans les rues
après l’effervescence de toute à l’heure c’est déroutant.
Le dimanche matin, je profite de la ville désertée
pour prendre les architectures en photos.
Je pars repérer le lieu où j’irai
dans quelque jour et là aussi entre l’adresse,
sur la carte et la réalité y a des kilomètres.
Je passe par des ruelles de chemins et d’escaliers !
Je finis par trouver et heureusement
que je suis venue car avec la valise, le voyage,
chercher ainsi, je pleurais dans la rue !
Je monte au cimetière pour la rue, prendre quelques courses
et revenir me reposer
et surtout me préparer moi et la valise pour le lendemain.
Mais je n’arrive pas à ouvrir !
J’appelle l’amie de Stella, Sylvie, absente.
J’entends sonner et je cours à l’ascenseur.
C’est Sylvie et sa fille Mélanie !
Bref, on finit par ouvrir et discuter.
Elle est descendante d’indien !
Dans les buissons, des chants comme des cigales
Dans un mouvement sonore sans fin
Oiseaux, insectes, sons étranges
Qui résonnent
Dans la nuit quand le soir tombe
Et jusqu’à tard, ce tintamarre
En grelots frottés va se poursuivre
Le lendemain, je me lève très tôt !
Il n’y a pas d’horaires de bus et comme
je ne sais pas le temps que l’on met,
à 7 h je suis à Bergevin !
Cette fois direction 3 Rivières.
Le chauffeur me dit que c’est après Capesterre
et que lui ne se souviendra pas où
je vais et que de là faut que je guette !!!
Si si ! On passe Petit Bourg avec une grosse conque levée, puis Goyave.
Et du bus, l’odeur désagréable des sargasses
qui étouffent la vie des tortues, poissons, …
Après Capesterre je me rapproche du chauffeur.
En plein sur une grosse départementale,
il me fait descendre et me dit d’aller prendre, là-bas, un autre car.
Hop, le voilà, plus petit, je cours avec ma valise !
Il nous dépose pas très loin de l’église.
L’office de tourisme est à côté,
je récupère le plan et les infos.
Je descends vers la mer sur une route sans trottoir.
Il fait déjà chaud. Je reste un moment en bas à discuter.
La pluie arrive. La Soufrière est tout près et les montagnes
et la mer génèrent de nombreuses averses.
Je remonte sous la chaleur.
A l’église je refais une pause ! Le ciel devient noir !
Averse de nouveau ! L’épicerie est ouverte !
Je prends des tomates, … et de la malta !
Après une grosse pente, une autre encore plus raide m’attend.
Quand j’arrive, Fabien est là ! Je prends une grosse douche !
C’est 16 h et je suis épuisée !
Il s’en va et j’ai la terrasse avec la vue sur les Saintes !
Du haut de 3 Rivières
Près de l’église
La vue sur les Saintes
La mer et les îles
Dégagées, lumineuses
Et de l’autre la montagne
Les nuages gris sombres
Qui s’amoncellent donnant la pluie
Puis se délitent comme une respiration liquide
Et une rétractation de la lumière
Deux chats restent tout près de moi !
Le lendemain, je pars très tôt vers
le sentier de L’Acomat qui longe le littoral.
D’abord, le sentier rentre dans la forêt
sous des manguiers fils, puis s’enfonce.
Arbres couchés, pas trop de marquage et ensuite
ça a tellement raviné que c’est trop périlleux !
Je rebrousse chemin et rencontre deux personnes,
un frère et sa soeur qui ont un jardin dans la forêt !
Il m’accompagne pour voir l’état du chemin.
Au passage périlleux, il faut être deux car ça glisse vers le ravin !
Il me montre un arbuste ou une liane du nom
de croc-chien dont il faut que je me méfie.
Les arbres sont tombés, les marquages disparus,
bref heureusement qu’il est là !
J’arrive ensuite non loin de la Coulisse
où j’enjambe des gros rochers de basalte !
Les indiens ont gravé là !
Puis un petit marécage, quand les herbes hautes me cachent tout marquage
et qu’il n’y a personne je finis par de nouveau rebrousser chemin
pour repasse le marécage, les roches dans la Coulisse.
Plus haut, des tables en bois et 2 voitures de la douane viennent là
pour que les passagers s’installent et pique nique.
Je mange des mangues ramassées dans la forêt
et repars par une route qui grimpe en pente plus que raide.
Je reprends des mangues.
Il fait chaud !
J’arrive à la jonction d’où je vois la mer et une route en descente toujours raide !
En bas, j’arrive dans la partie village bord de mer.
Un petit pont et je remonte vers le parc archéologique.
Des groupes d’enfants de Baie Mahaut sont en visite.
J’écoute les guides, découvre les roches gravées, les histoires, les plantes.
A la fin, on part le long du parc, où se glisse le cours d’eau.
Un bassin est aménagé avec des blocs de pierre,
un tuyau fait jet dans un espace de verdure.
Les pêcheurs viennent se doucher et nous donnent
des feuilles à frotter sur la peau pour se savonner.
D’autant que pendant la visite on s’est barbouillé de rocou !
D’autres nettoient les poissons plus bas.
L’eau est fraîche !
Je remonte par étapes et je profite de la maison !
Fabien revient avec sa compagne enceinte qui rentre de Métropole.
Je la salue et vais me coucher épuiser.
Le lendemain, je descends au port pour le bateau de 8h, tout plein !
Direction les Saintes ! Je prends directement le chemin du Pain de Sucre !
Ca monte avant de pouvoir enfin arriver au bord de l’eau.
Une plage grande, eau transparente, pas de sargasses,
et l’impression d’être un peu seuls au monde !
C’est paisible et calme !
Des gens habitent tout près !
Un immense jardin donnant sur la mer !
Je pique nique et les gens arrivent !
Je repars et une fois dans le bourg,
il y a entre les maisons des allées de sable qui mènent à la mer !
Je refais trempouille !
L’architecture est belle !
La maison bateau pour l’instant abandonnée !
Je discute un moment avec les gens du cru à propos des sargasses
et des problèmes que ça engendre pour les pêcheurs et les gens !
En arrivant, je retourne au bassin en passant
par le petit pont et les coquillages posés sur un rocher (rites indiens ?)
L’eau est fraîche et ce jour il n’y a personne !
En arrivant, je prépare ma valise, les chats sont tranquilles !
Dernier soir à 3 Rivières.
Au matin, on discute un long moment avec Elise, très sympa !
Je descends vers l’église !
la navette arrive et déambule sur une autre partie du village
avec des magasins avant d’aller à l’arrêt dit de Sapotille !
Et là des fresques rappellent les origines indiennes.
Le grand bus arrive et c’est reparti pour Pointe à Pitre.
De là, en passant au marché je prends des papayes, des tomates, …
Et j’arrive chez Jeenah ! Là où j’ai repéré avant de partir, heureusement !
Elle finit à 14 et est là tôt.
Il y a un balcon terrasse et une minette aux yeux bleus et pleine de poils.
Sa maman est passionnée par les indiens. Incroyable !
Elle, elle se fait ses propres produits.
En passant par les rues piétonnes, j’ai rencontré le gars
qui vend des graines.
Elle aussi a des graines de moringa !
Elle m’en laisse 3 ! Le lendemain, suite à ce que j’ai feuilleté dans les catalogues,
je décide de partir à Deshaies.
Je prends une graine de Moringa,
je traverse Pointe à Pitre encore un peu endormie.
La veille, j’ai pris une photo d’une belle maison semblant vide
et là tout est animé et des tissus rouges sont tendus.
Des personnes sont entrain d’installées un défilé de mode
pour le soir me disent-elles !
Une fois à Deshaies, je grimpe au jardin botanique,
mais au vue du prix je rebrousse chemin
en ramassant au passage les mangues !
La ville est toute petite !
Par contre, une série y est tournée et je prends en photo
quelques lieux plus spécifiques.
Puis, à l’arrêt du bus on attend un long moment !
Un tout petit passe, c’est une navette et elle va à Grande Anse,
une plage immense de sable sur la mer des Caraïbes !
C’est magique ! L’ambiance est familiale et tranquille !
Je savoure un bon moment avant de reprendre un bus !
Celui-ci n’est pas grand et nous sommes avec le chauffeur
qui a vécu à Grenoble et une femme et sa fille de la région vivent en Métro !
On papote ! Puis, de retour chez Jeenah,
je lui propose d’aller au défilé.
On prend une glace et la dame du matin,
nous laisse rentrer du côté VIP !
Il y a plusieurs créateurs !
A la fin de défilé, on passe chez la cousine de Jeenah et en haut des marches
je me blesse le gros doigt de pied. Plus d’eau en arrivant,
juste un filet pour rincer et soigner.
Ma valise est prête, demain j’ai rendez- vous au port un peu avant 8h.
Une autre graine de moringa et c’est parti !
Le bateau s’éloigne direction la Dominique.
En arrivant aux abords de l’île, on longe les côtes,
c’est montagneux et très vert !
Passage de frontières, douanes, contrôles !
J’avais mis la valise en soute comme pour l’avion mais là, rien de semblable,
la valise ne permet pas de passer à manger et autre.
Du coup, je suis hors la loi mais je passe ! Des gens attendent les familles.
A partir du repère que j’ai-je commence à avancer,
et pas de noms de rues, repères de base.
Je repars du débarcadère pour compter les rues et voir si je trouve la guest.
Là quand même je demande à une femme si elle sait où est telle rue !
C’est une française qui tient un resto du nom du Petit Paris !
Heureusement, elle connaît MaBass !
Pas trop de trottoir, la conduite à gauche, oups !
Enfin j’arrive !
Je paie, questionne, pose la valise et repars avec de la monnaie locale !
Pas facile de comprendre comment s’articule la ville !
En tout cas je trouve de l’eau, de la malta, des tomates, …
Ensuite je me dirige vers le jardin botanique
où il y a des promeneurs et un match de cricket.
J’y trouve des arbres, des essences variées
et un baobab qui a écrasé un car jaune il y a longtemps !
Au matin, je réalise que je n’ai pas assez de la monnaie locale
pour payer l’aller et le retour au territoire kalinago !
Je demande à Mabass d’échanger sur 10 dollars !
En attendant, je pars vers le port
où je rencontre un haïtien un peu bourré !
Je croise des crabes petits et transparents sur le bord de mer.
La ville est déserte, seuls sont présents les éboueurs,
peu de voitures et de ce côté de la ville il y a peu d’habitations !
je repars vite vers le centre où je rencontre un taxi !
Il me rétorque comme le haïtien qu’aujourd’hui ce n’est pas possible,
qu’il faut 2 jours pour faire l’aller et retour
et que même en le payant en dollars il n’irait pas (je n’y ai même pas pensé,
mais pour lui c’est une manière de dire que c’est réellement impossible).
Du coup, j’apprends où les bus se prennent
dans la ville selon telle ou telle direction,
où sont les grands magasins, ….
MaBass a préparé une assiette de petit déjeuner avec tomates et œufs.
J’ai des IXI mais pas de bus.
Je pars en direction des montagnes,
au-delà de la rivière, des maisons, beaucoup de rasta !
La route devient ensuite dangereuse.
Et là, je rencontre une jeune femme édentée
qui me montre sa famille en photo et qui va travailler !
On fait un bout de chemin ensemble.
Je la laisse au jardin botanique où il y a une course et des remises de médailles.
Je vais vers le sud et profite du calme de la ville
pour prendre des photos de la ville.
Ensuite, je pars vers la côte et longe jusqu’à la plage,
quand j’entends une voix derrière moi !
C’est la jeune femme édentée !
Elle travaille dans un bar sur le bord de mer où il n’y a que des hommes.
Elle est très gentille mais la clientèle ne m’inspire pas du tout confiance.
Une fois à la plage, je repars et évite le bar
en prenant une route qui rejoint le haut de la ville
et arrive tout près du jardin botanique.
Sans carte, j’arrive à avoir une idée de la ville, de son étendue, des quartiers.
Je passe la soirée sur le balcon avec MaBass à parler.
Il fait chaud. Le lendemain matin, je ne prends que le sac à dos !
D’abord, je retourne interroger les chauffeurs de bus
et toujours les mêmes réponses ?
Puis, je monte dans celui qui m’emmène
à Wotten Waven, au cœur des montagnes.
La route est ravinée, avec de gros trous,
des rebords tombés dans le vide.
Il conduit avec prudence et je suis assez inquiète.
Il fait signe aux villageois, il connaît bien et la route et les gens !
En arrivant, la maman est avec 3 de ses enfants, sa dernière fille,
un garçonnet et un jeune homme qui a l’air de la seconder.
Je pose mes affaires, demande le repas du soir
et pars dans la montagne en balade.
C’est sauvage, les poteaux électriques sont avec les câbles
tout de guingois, voir penchés.
Et ensuite je pars entre les chutes de Trafalgar,
le village de Trafalgar sur la route de Laudat.
Aux chutes, je rencontre deux personnes
qui travaillent là et parlent français.
Je reste un moment à échanger.
L’endroit est magique.
Je savoure le moment, les lieux. C’est beau !
De gros crabes d’eau douce traversent la route.
En redescendant, je vois le petit pont vert
qui mène vers l’eau ferrugineuse, chaude et bouillonnante.
Il y a un bassin avec une tenture qui permet d’être à l’abri.
En repartant de ce lieu étrange et agréable,
je rencontre des travailleurs
dont un qui a vécu en Martinique.
Je les suis et nous remontons dans le village.
Je peins ensuite la porte ouverte sur le paysage, la vallée.
Dans la petite maison, aucune prise ne fonctionne,
une seule lampe sur les deux, la Wifi ne passe pas !
Je vais rejoindre la famille, il y a 2 autres filles,
une adolescente et une jeune fille.
Il se met à pleuvoir !
Là, je peux recharger le téléphone, accéder à la Wifi
pendant que la maman prépare le repas de sa famille et le mien.
Un sac super U de Guadeloupe trône dans la salle.
Le mari rentre du travail, souriant.
Pendant que je peignais, j’ai vu le fils aîné
et des amis à lui venir admirer ses plants de cannabis.
Je me régale du repas à la seule lumière de la petite maison.
Le soleil se couche avec une lune bien visible dans le ciel.
Après un bon moment de lecture à la lampe
de mon téléphone portable, j’éteins.
Le vent à souffler avec force dans la nuit.
Le vent emportant le temps sur son passage
Jouant dans les arbres de multiples sons
Autant que la nature offre ici de feuillages
L’air entre et sort avec une certaine force
A travers la grande pièce
Et la porte ouverte sur le paysage
Entre les vallées, les maisons
La croissance verdoyante
De multiples fleurs, de multiples arbres
Se laissent chahuter par les bourrasques
Le soleil scintille aussi fort
Qu’il disparaît ensuite pour laisser place à la pluie
Une pluie dense
Une journée et une nuit à Wotten Waven
Dans les montagnes de la vallée
Une immersion de la luxuriance de la Dominique
J’admire le lever du jour, la vie qui s’ébroue dans le matin.
Je descends quelques mètres et je salue le mari
de la famille qui descend au travail,
les gars de la veille.
Très vite nous remplissons le petit bus.
Une fois de retour, je retourne à la guest.
Ils n’ont pas assez pour le change et MaBass fait toute fatiguée.
Je pars donc trouver un change.
Il y a une grande file d’attente.
Une fois enfin fait, je vais payer la dernière nuit,
faire quelques courses, regarder pour les cadeaux.
Je pars en direction du port prendre un bus pour Canefield.
Là, il y a une exposition d’artistes sur la vision
et leur perception des ouragans Irma, Maria.
Dans le Old Mil Center, il y a des docs sur les murs,
un peu partout qui concernent les indiens !
Je repars en bus, qui passe par la route
et le quartier où j’ai été dimanche.
Il me reste du temps pour aller au musée dominiquais
puis de faire les achats des cadeaux.
En sortant du musée, il y a un homme qui réalise
une de ces mosaïques de pierre qui décorent la ville.
Un panneau/plan de Roseau tout neuf est caché sous le plastifié.
Un plan avec les noms des rues, où sont les commerces,
les emplacements des bus selon leurs destinations.
Enfin, tout ce qui me manquait tout bien clair !
Une jeune femme arrive et déclare sa flamme à l’homme.
Un des fils de Mabass est là et on papote.
Il s’intéresse à la France et a envie d’échanger.
Après avoir préparé la valise, j
e reste un moment sur le balcon à regarder
une dernière fois la vie à Roseau.
Mabass m’apporte des œufs pour le lendemain matin !
Au matin, après le petit déjeuner, je vais dire au revoir !
Je mets une petite encre dans la chambre pour MaBass.
Sur le port, en attendant, je rencontre Mabelle de St Martin
mariée à un Dominiquais de Petite Soufrière descendant de mère indienne.
Elle travaille pour l’éducation nationale.
A la frontière je ne suis pas rassurée et panique
avec les sous entre euros et dollars pour quitter le territoire.
Puis, enfin la douane passée, nous continuons !
Elle va au mariage de son fils à Deshaies.
On parle du lieu, de sa famille, de la série qui y est tournée.
Une belle rencontre.
En sortant du bateau, je passe à l’Express des îles
récupérer le billet pour Marie-Galante ;
En fait, je n’ai que l’aller et plus de place !
Tous vont voir la fête des boeufs tirants. J’essaie de revendre la place. Pas moyen.
En passant par le marcher, j’achète des tomates,
de quoi faire une salade, des papayes, puis de la malta, …
Il y a une braderie de chaussures, 10 € les 3, un petit haut orange.
Dans les rues piétonnes le grainetier
et je lui prends des graines de moringa,
une glace chez la glacière Yolande Yoyotte.
Quand j’arrive alors chez Jeenah. Je suis lessivée.
Je réfléchis et regarde de nouveau les revues sur la Guadeloupe !
Au matin, je m’arrête prendre en photo
les grosses pierres que les artistes ont fini de peindre.
La ville est encore un peu calme.
Je continue de photographier les autres peintures, lieux,…
En arrivant à Bergevin, le bus se place.
Je vais après Sainte Rose, il y a tout un sentier sur le littoral.
Près de la plage, un manguier et tout plein de mangues
qui viennent de tomber, mûres à souhait.
C’est une immense plage, déserte, je me sens Robinsone.
Après les sous bois, la côte et des pêcheurs. Le père et le fils sont près des pélicans.
Un couple se balade avec un chien qu’il n’arrive pas à gérer.
Plus loin, une sorte de Landes et une dame
qui est née et vit à Pointe Allègre ;
Elle aimerait être jetée à la mer.
Elle ramasse des grandes fleurs blanches odorantes
avec son petit chien.
Des vaches paissent sous le soleil
et j’aperçois une petite mangrove.
Tout le long du sentier c’est beau et sauvage.
Je retourne sur la plage et m’installe un long moment à l’ombre,
à aller nager, peindre et savourer les mangues.
C’est mon dernier jour, cette douceur du temps et du lieu est un cadeau !
Au milieu de la luxuriance verdoyante
Voir passer les pélicans
Les oiseaux chantent un hymne à dame nature
Les nuances de verts chatoyants
Le vent qui bruisse doucement
Entre les branches, sur le feuillage
Cachés entre les arbustes
Les vaches se glissent
Se mettre aux ombrages
Pour repartir, l’arrêt du car est est à la sortie d’un virage et ça circule.
Quand le bus arrive, il commence à être tard,
le marché est presque tout parti à Bergevin.
Cette fois, je file acheter du rhum.
Le dernier matin, je profite de faire les derniers achats,
de rester sur le balcon terrasse, manger un bout,
avant de prendre le bus pour l’aéroport.