PUERTO RICO 2018
Il fait froid dehors et je reste à l’abri du terminal.
Il y a du monde et des arrivées et des départs jusqu’à tard/tôt.
A minuit et 1 minute c’est mon anniv !
Et bientôt le premier avion
Une fois à Londres, je prends le temps de feuilleter les magazines
et les journaux mis à disposition.
Cette fois, l’avion n’est pas très plein, idéal,
de la place pour vraiment savourer les heures de voyage
qui s’annoncent jusqu’à Philadelphia.
A l’aéroport désert car il est tard, ambiance étrange et même désagréable.
On est peu de français et un couple va aussi à Puerto Rico !
On récupère nos valises, un peu décontenancés c
ar on continue le voyage avec la même compagnie.
De là, fouille de la valise et au corps ! Bon anniversaire !
Une fois sur le dernier avion, un schuttle étroit et plein !
Les secousses sont angoissantes et terribles !
Quand l’avion est prêt à atterrir, je vois la ville
avec des lumières dorées et blanches, c’est étrange !
Il pleut ! Le taxi est cher, pas de bus à cette heure !
Je décide d’attendre l’avion suivant.
A celui de 1 h arrive, un monsieur va dans la même rue ;
on partage la course (ouf pas à attendre le premier bus qui est à 5 h du matin).
J’arrive vers 2 h à la guest fermée ! Le monsieur ouvre enfin.
Dans le hall, pendant qu’il m’explique le fonctionnement de l’auberge,
on attend nettement une femme à l’étage du dessus qui râle de plaisir !
Puis, il entrebâille la porte de la chambre!
On est 2 nanas, l’autre a allumé des bougies, et brûle de la sauge !
Une nana américaine assez étrange ! Le proprio est aussi surpris que moi.
Je range et m’endors très vite. A 7 heures,
je vais me préparer le petit déj ; Heureusement,
j’avais pris filtres, café, galettes de riz et la confiture de l’avion.
Il a plu le temps que j’ai dormi.
C’est parti pour la découverte de la Fortaleza !
Il y a un plan sur une table basse !
Je commence par aller vers le port suivre le parcours de la Princesa
qui longe toute la côte au bas du Morro.
L’arc en ciel est là ! Les chats sont de partout, nombreux et tranquilles.
Des petits abris, de quoi manger et boire, ils ne sont pas abandonnés mais choyés.
Plus loin, il y a un cimetière et un muret de protection,
un espace avec une table en pleine verdure et la vue sur la mer.
Plus haut, au loin, la Perla, des maisons toutes de couleurs.
Il fait chaud et beau.
Je rejoins l’entrée du Morro pour aller à l’Institut.
Et d’un seul coup, bourrasques fraîches, pluie.
Je sors vite ma veste et le parapluie.
Le temps de quelques mètres, tout s’arrête et le soleil revient.
De l’Institut, sur le conseil d’un des chercheurs,
je pars plus loin dans le musée de Las Americas !
A l’accueil la dame est mariée avec un français de Versailles.
Je lui parle de mon intérêt pour les Taïnos, mais la salle est fermée.
Le reste est très intéressant et au bout de la visite,
une des personnes du musée vient avec le catalogue
qui concerne les indiens et me l’offre ! Incroyable !
A ce moment là je m’aperçois que je n’ai plus mon collier.
Je suis désarçonnée.
En redescendant vers l’auberge, je remonte
au haut de la colline d’où on voit la mer et la Perla.
Un homme prend un escalier bien caché qui descend dans les rues colorées de la Perla.
Puis, plus loin, je vois une plaque au sol faite par Cuba,
une rue plongeant vers le port, petit détour par l’office de tourisme
et je repère pour faire les courses.
Je repars déambuler et je me renseigne sur les autobus à la Covadonga !
C’est vendredi, il y a des groupes d’enfants de partout qui visitent car il y a école aujourd’hui.
Après une petite pause, à surtout m’alléger des docs et du livre,
je reprends mes déambulations et enfin je peux faire quelques courses.
Il se met à pleuvoir de nouveau.
Je rentre et il y a 4 jeunes français qui finissent leur voyage.
On prend un moment à papoter.
Puis, tranquille dans la chambre, je savoure un moment de paix et je m’endors épuisée !
En ce deuxième matin, je me dirige vers Covadonga
avec mon sandwich dans le sac pour le quartier Santurce
où il y a une grande fête du street art.
Il fait chaud alors qu’il est tôt, et il n’y a pas beaucoup de monde !
A 10 h je vais au musée d’art qui est tout proche.
Un homme à l’accueil se prend d’affection
et il me fait la visite de tout le rez de chaussée.
C’est passionnant.
Avant de partir, on échange une dernière fois et il me prend dans ses bras !
Sur l’avenue, il y a des inscriptions qui reprennent les pétroglyphes des Taïnos.
De retour sur Fortaleza, je monte dans un des trolleys
qui fait le tour de la partie ancienne de la ville, je retourne près de la petite table,
mais pas de collier, puis du banc
où je me suis changée avec la pluie et le froid, et le collier est là, dans l’herbe !
Ouf ! Dans la plaine du Morro, l’herbe est rase par les vents qui soufflent sur elle.
On est dimanche et les familles sont nombreuses, beaucoup avec des cerfs volants.
Je retourne à la Perla et descends dans les ruelles,
je continue ensuite à découvrir et prendre repère dans les ruelles.
En fin d’après-midi, je passe faire des courses et rentre à la maison.
Il y a une terrasse sur le toit.
Et on est que deux à le savoir avec le proprio.
Du coup, elle va devenir mon espace de refuge !
Pour l’heure j’ai la chambre tranquille jusque tard dans la nuit.
Vers 19h, sur la Princesa, il y a concert de salsa et d’autres animations.
C’est très sympa, comme il fait chaud, je reste un moment dehors
avec les gens et la musique, c’est royale et festif.
Le dimanche, il n’y a presque pas de bus !
Je pars par la côte et là, je découvre en fait tout un parcours entre vélo et promeneurs.
Et cela pour aller jusqu’au Condado.
Des cartels présentent les différentes essences arborées.
Je me pose un moment sur la plage ! A peine installer,
il y a de nouveau un vent frais, quelques gouttes et hop c’est fini.
Enfin, se baigner dans l’océan ! Savourer l’instant !
Je repars car il fait chaud ! Je passe par la casa et en profite pour me doucher.
Il est encore tôt. Du coup, je file vers le port et embarque pour Catano.
Dans la petite ville, il y a une fête populaire.
Les familles, des gens de tous les âges sont là.
Beaucoup de stands de nourritures où la plupart font la queue.
Il y a un peu de nonchalance en ce dimanche.
Enfin, le concert de salsa commence, vraiment très bien !
Vers le port, se dresse une statue faisant écho aux Taïnos.
Ils sont vraiment présents de partout et
représentent la lutte actuelle et l’identité face aux Américains.
Je rentre le soir fatiguée, le bateau est plein !
En arrivant, je prépare ma valise pour la laisser à l’auberge
et mon sac à dos pour partir à Ponce,
dans le sud, le lendemain matin.
Un gars part aussi mais à Caguas.
Il a fait Erasmus à Montpellier et va à Caguas
aider à remettre le système électrique en place.
A 5h30, je me lève doucement et je me dirige vers Covadonga
prendre un petit autobus qui m’emmène à Rio Piedras très au sud de la ville.
Lorsque je descends, le quartier est encore désert.
Une des passagères me guide pour aller au terminal des bus,
qui s’avère ne pas être le bon, l’autre est tout prêt !
Une alarme sonne en fond, stridente.
Ce lundi est un peu férié.
Je vois un petit bus qui part pour Caguas.
Mais pour Ponce, je suis la seule.
Un chauffeur me propose le trajet pour 100 dollars, puis 80.
Un autre, plus sérieux, me dit d’appeler pour un départ
peut-être possible à partir de 13 h mais de je ne sais d’où !
Il est 9 h et ça fait plusieurs heures que je tente désespérément de partir.
Et en plus, les gens comme les chauffeurs me font comprendre
que même pour le lendemain, c’est compromis.
Je capitule et retourne prendre le bus pour Covadonga.
En route, je découvre le marché, mais je n’ai pas le cœur à m’arrêter.
Je suis triste et j’espère juste pouvoir dormir à l’auberge.
Une fois de retour, je me réinstalle, monte sur la terrasse
et annonce à Ponce que je ne pourrai venir.
Il me faut un moment pour me remettre de ma déception.
Je pars me balader et faire des courses.
Je découvre une petite place paisible.
Je réfléchis car ça change tout !
Quand je reviens, le garçon n’a pas pu aller à Caguas.
Je lui dis où est le bus !
Mais face aux incertitudes des déplacements,
un des habitants vient de Caguas le chercher par sécurité.
Je reste le soir un moment sur la terrasse à peindre.
Puis, je profite qu’il n’y a personne pour m‘installer sur le balcon.
Le proprio et un autre portoricain viennent me rejoindre
car un joueur de saxo est juste en bas à jouer et c’est grandiose !
Le mardi matin, le temps est clair et chaud.
Je prends cette fois le bus pour aller à l’est, assez loin.
Il y a une jonction avec un autre bus,
mais comme je n’ai pas de repère de l’arrêt
je demande au chauffeur s’il peut m’avertir.
Une fois passé l’aéroport (au moins je sais où sont les arrêts),
on arrive au terminus.
Il s’excuse et informe son collègue pour ne pas me faire payer
et bien m’indiquer la fameuse jonction !
Re l’aéroport, on repart vers le centre
et juste en arrivant sur Isla Verde. Je descends.
On entend les avions décoller et atterrir tout près !
Le bus 45 arrive et c’est parti pour une belle traversée vers l’est,
en longeant la mer, Pinones, des palmiers, la mer.
Le village de Loiza est une bourgade étendue,
qui a le tracé à l’américaine.
Je demande à quelle heure est le dernier bus,
mais on me conseille de revenir avant 17h
et ils me regardent interloquer de vouloir faire le parcours à pied.
Je m’enquille sur la rue qui est longue,
mais au moins à la campagne, avec des petites maisons,
des gens sympas, jusqu’au Batey, ma destination.
La bourgade est atypique, beaucoup de tradition Yoruba,
d’ailleurs la population est plus noire que ce que je n’ai vu jusqu’alors.
Lorsque j’’arrive, il y a la sortie d’école.
Derrière le Batey, une petite maison, la porte ouverte,
Celele est entrain de faire ses petits masques
avec des coquilles de noix et de pistaches.
Je le regarde travailler et admire ses créations.
Il tresse comme l’osier du papier roulé et fait des paniers aussi.
Au retour, je prends avocat et papaye pour le lendemain.
Une fois à l’arrêt du bus, les gens viennent me voir
pour savoir si j’ai vraiment fait le trajet à pied !!!
En passant calle Loiza, je me dis que je viendrais bien là plus tard !
En arrivant, je vais à la librairie du musée acheter
des ouvrages et repérer pour les cadeaux à venir.
Il se met à pleuvoir. Je monte sur la terrasse un moment.
Puis, je vais au restaurant créole manger un mofongo
de yuca et de légumes, dont du brocoli.
Je suis repue !
Dans la nuit, bataille avec la chica loca,
c’est ainsi que l’on surnomme l’américaine qui allume
des bougies et brûle de la sauge, revenue
et qui met clim et ventilo en laissant porte ouverte, la tête dans sa tablette,
et ça fait vraiment du bruit.
Il paraît que c’est contre le virus Zikka !!
On en vient au presque mains !
Bref, le lendemain je change de chambre.
Et elle finit par partir le après une nouvelle cohabitation
difficile avec deux autres personnes.
Mercredi matin, l’arc en ciel est là quand je pars en bus
puis monte dans le train de banlieue qui s’enfonce vers le sud de la ville.
A l’université, un petit musée a quelques pièces taïnos,
une momie, des œuvres contemporaines.
En sortant, je suis en fait tout près de Rio Piedras
et cette fois, je prends le temps de faire le marcher.
De regarder les échoppes.
Le temps n’est pas très beau Je reste sur la terrasse.
Mais du coup, à un moment, je me retrouve enfermée.
J’ai beau faire houhou, … Enfin, je suis délivrée.
Il pleut pratiquement toute la journée avec de courtes accalmies.
Lors d’une accalmie, je pars faire des courses
et prends de quoi faire l’apéro avec les messieurs de l’auberge
et Carmen, une péruvienne qui habite Chicago.
Plus que demain. Je regarde ce que je privilégie de faire
pour cette dernière journée et quoi acheter aussi.
Dernière vraie journée. Direction Covadonga.
Le chauffeur du 5 me reconnaît !
Je lui explique que cette fois je ne vais pas à Loiza, mais calle Loiza !
Je me mets en mode reporter !
Dans cette zone de la ville, il y a à la fois une partie chic
vers le bord de mer avec Ocean Park, de l’autre face de Santurce !
D’abord la mer, la plage, Là, le parque del Indio,
un peu plus loin la calle Cacique et tout près la Villa Taïna
et une partie du quartier avec des grilles !
Je suis au bout de la rue.
De là, je reviens sur mes pas par la rue Loiza.
Il y a beaucoup de boutiques dont tout à 0.99 dollars,
une boutique de spiritisme et Santeria.
Je rentre. Des femmes sont assises et attendent leur tour.
Des mixtures, plantes, produits, des colliers, plein de Oya !
Puis, la rue s’enquille dans des ruelles plus petites
jalonnées de villas avec jardin.
Il fait chaud et en fin de matinée, les enfants sortent de l’école;
je prends le chemin du retour.
Une énorme averse fond sur la ville et pile arrive un trolley !
Je monte dedans et descends au Moro !
Plus de pluie et le soleil revient.
Je vais acheter les livres sur les indiens Taïnos
et des cadeaux pour les uns et les autres.
Je mange un bout et continue les achats !
Vers 15h, je retourne sur la plage, le bord de mer, Une dernière fois !
Une dernière fois aussi avocat, papaye, malta,…
Je prépare les bagages !
En ce vendredi matin, je pars tôt refaire le tour de la Princesa
en longeant comme au premier jour la Fortaleza.
Les chats sont là mais restent éloignés de l’océan un peu agité.
Je vais à ce que je pense être un cybercafé mais qui est une agence.
C’est l’ouverture et les dames m’aident à imprimer mon bording pass !
Je repasse un peu plus tard avec une petite encre que je leur offre !
A 11h 45, j’ai rendez-vous avec Carmen pour aller à l’aéroport ! Direction Covadonga !
Elle demande à deux hommes de nous prendre en photo avec une certaine autorité.
Nos chemins se séparent là.
A la banque American Airlines, une dame passionnée de la France
et de la lavande m’aide pour tout enregistrer
et comprendre le système américain !
Une deuxième chance en ce jour !
La partie des départs de l’aéroport de Philadelphia est plus sympa !
Je n’aspire qu’à quitter les USA !
A Heathrow je souffle et savoure d’être en Europe !
Lyon !