VIETNAM 2016
En allant à Paris
Le ciel est bleu d’encre de méthylène
et les ombres noires du paysage mouvant
donnent des effets de dentelles ciselées
sous les reliefs, tel un théâtre d’ombres.
Quelques lumières viennent pailleter de temps à autre le fond du décor.
Le jour n’est pas encore levé
Doucement, lentement, la lumière de l’hiver tente de se frayer un chemin.
Et quand le soleil est enfin là, des effets de rouges orangés
traversent en rebondissant sur les ombres
et teintent le feuillage en feu.
Des prairies en teinte vert épinard deviennent
de verts de plus en plus tendres,
légèrement recouvertes du blanc de givre.
Des fermes isolées, un cimetière aux abords d’un village,
une petite église seule dans le sillage,
ornent la campagne qui défile devant la fenêtre en ce matin.
La pluie des jours passés détrempe les terres humides et froides
en de vastes flaques d’eau.
La lumière de l’hiver illumine le matin d’un beau soleil.
Dans l’avion la vue du hublot entre la carlingue et le ciel.
Le ciel fait des jeux de stries dans le soleil levant.
Des teintes de jaunes, oranges, rouges enflamment au loin l’horizon,
et plus l’avion avance plus les stries s’étirent et finissent par se délaver.
Puis le jour se lève.
Après le survol du lac de Van, de la Mésopotamie, de l’Iran,
du Pakistan, l’ancienne civilisation de l’Indus….
Bangkok, du haut de la ville ! 3ème décollage.
Hanoï en ce mercredi
En arrivant enfin à Hanoï attendre, attendre encore la valise,
courir prendre un bus et c’est l’aventure !
On passe des champs gorgés d’eau, des rizières, où des buffles
et des femmes au chapeau conique travaillent la terre.
Elles semblent piquer du riz.
Il reste encore de nombreuses traces du jour de l’an
et une fête avec la Chine.
Des flots de motos, vélos au milieu des voitures
et des camions, des flots incessants,
surgissant de part et d’autre du bus, faisant une cohorte à l’avant,
que de vélos et de moto à un moment.
Ça donne la nausée.
Je me retrouve loin du centre et hop un autre bus !
Les gens sont bienveillants le mot Lac Hoan Kiem a résonné.
Dans le bus, une petite dame âgée, elle me sourit !
Je lui montre les photos des marionnettes sur l’eau et elle est ravie.
On descend au terminus, Hoan Kiem, les eaux du lac sont dans le noir,
les lumières ont commencé à remplir la ville.
Maintenant c’est arriver à traverser ce flot
sans se faire écraser et sans courir !
Ouf la Cathédrale, j’arrive
1er matin
Dans la nuit, j’ai entendu des bachatas,
des salsas, du reggaeton, des merengue !
Entre fatigue et ces musiques en particulier,
j’ai cru à un drôle de rêve bien sonore !
Eh bé en fait, la chambre est mitoyenne
de la seule boîte latino.
Très tôt, je pars rejoindre le lac Hoan Kiem !
Savourer ses espaces de verdures, le petit parc et tout de suite,
les abords sont animés de joggeurs, de personnes de tous âges,
de vieilles personnes qui se massent les unes et les autres,
font du Qi Gong,
Tai chi, d’autres qui s’étirent, méditent, sautillent,
font de la danse, apprennent des pas, il y a même un bal !
Tous se préparent physiquement
et spirituellement à cette journée en respirant profondément.
Au loin la pagode, le petit pont rouge qui rejoint
un monticule de terre où se trouve un temple.
Des énormes pamplemousses à doigts
dits de Bouddha sont en offrande sur tous les autels.
Dehors, autour de ce temple, des fleurs, des arbres
dont les racines émergent ou plongent dans l’eau.
Un chat se cache là, car des oiseaux jouent entre racines et eau !
Et tac en saisit un dans sa gueule, d’un bond rapide.
Les racines font des entrelacs géants, cornus.
Les reflets entre les eaux verdoyantes et le vert feuillage
ont quelque chose de serein qui porte au recueillement.
Un instant en suspens sur le pont rouge
entre les eaux, la pagode et le ciel.
Voici le théâtre des marionnettes sur l’eau !
Enfin je saisis une place pour le soir même !
En cette fin de matinée, je poursuis mon périple
à glaner les infos pour mon séjour,
me promène dans les rues des 36 métiers
et en profite d’être tout près pour aller découvrir le mur de céramique.
Des 4 km, je n’en vois qu’une portion
dans le capharnaüm de la circulation.
Des couleurs, des motifs, des variations !
Il me faudra plusieurs jours à passer par certaines parties
pour pratiquement regarder toutes les différents panneaux de céramique.
Là, un peu plus haut s’étire un pont par-dessus le fleuve Rouge, tout de métal, ancien.
En contournant par le marché, je tente la traversée.
Il y a des dalles disjointes, le trottoir paraît bringuebalant.
Dans un premier temps, les maisons élevées et déguingandées,
puis les cultures, les jardins, puis le fleuve qui s’étire vers l’horizon
d’un côté, et se rétrécit de l’autre.
Le train passe de chaque côté et de tout son poids.
La structure vibre. Au retour, je suis les rails qui rentrent dans les quartiers,
dans les rues, entre les maisons, presque au perron des maisons.
Plus tard
Promenade de nuit au bord du lac sous les feux des effets de lumières.
Il est l’heure pour le spectacle ! D
ans la file d’attente je rencontre de Brésiliens qui ont vécu à Lyon !
Magique cette soirée !
2ème jour
Très tôt ce matin, je reprends le chemin du lac,
rencontre les vieilles personnes se massant, les joggeurs,
le marchand de journaux, les danseurs !
J’entends au loin le bal ! Le bus est là
et je montre au chauffeur mon arrêt sur le plan!
C’est parti direction la banlieue de Hanoï.
En descendant, je fais face à deux fois deux voies, sans feu,
sans passage piéton, que des 2 ou 4 roues de tout acabit !
J’ai senti mon cœur défaillir !
J’ai pris mon courage entre mes pieds quand enfin il y eut moins de voitures !
2 de franchies, puis 2 autres !
Je fais une pause au petit parc avant de rentrer dans le musée Ethnographique.
Enfin loin des klaxonnes, des vrombissements, des alertes sonores de toutes sortes.
En sortant, je prends une allée parallèle à la grande route, plus calme.
Il y a un café avec des hommes en terrasses sur des tabourets bas.
J’avance en regardant et le patron m’invite à rentrer.
A l’intérieur, il y a peu de lumière, du bois laqué,
des pierres apparentes, une guitare au mur.
Je m’assois et vois une mezzanine avec des photos de lui.
Il y a une ambiance chaleureuse et tamisée.
Il me sert un café à la mode hanoïenne
et ensuite prend une guitare posée au sol.
Il joue et chante. Je savoure l’instant.
Pas de mots, juste des regards et des sourires.
Je reprends le bus et descend cette fois au jardin botanique,
le traverse en me baladant et humant un peu d’air plus frais de la verdure.
De l’autre côté du jardin, le beau Pilier unique
où fut le Créateur des marionnettes, avec des autels,
des touristes de partout car le mausolée d’Ho Chi Min est tout à côté.
Là, je coupe pour rejoindre le vieux quartier
prendre ma place pour aller à Cat Ba.
La ligne de chemin de fer est tout proche.
Des mariages ou des cérémonies se préparent.
Ce soir, la fatigue est là.
Le temps de regarder les mails, du rendez-vous pour demain, de me doucher,
je me glisse sous les draps, peindre et écrire.
Personne n’est là ce soir !
3ème jour
De bon matin, je tente le quartier français à la recherche
de l’ambassade de Cuba que je ne trouve pas.
Par contre, une place et un kiosque bien animé à Le Thai.
Je rentre prendre mes affaires et Anh arrive.
Je découvre l’étudiante qui a bien voulu m’accompagner
à la pagode du Maître des marionnettes à Son Tay.
On prend 3 bus et au 3ème, nous descendons
au début d’une route qui nous mène, 3km plus loin au village.
Des rizières,
Des tombes et tombeaux immergent
Dans les champs
Entre eau et verdure
Au loin, des canards, des cochons noirs et des bœufs
Des chapeaux coniques s’activent.
De l’autre côté de la route, une ville en construction,
inachevée, abandonnée ?
Puis le village avec son portique ornant l’entrée.
Voici enfin la pagode.
L’endroit est vaste, impressionnant et beau.
Le théâtre est au milieu de l’eau et devant des ponts,
des temples, des cultures d’orchidées,
un espace en forme d’amphithéâtre pour regarder le spectacle.
Plus loin, une longue montée en escaliers
puis carrément un chemin dans la roche.
On me prend en photo, on me regarde, étrangère
et les tresses aussi font attractions.
Il y a beaucoup de pèlerins.
Je capture et tente de graver dans ma mémoire.
Avec Anh on part manger le fameux Phô (sans viande)
et une bonne bière.
Quand on arrive au bord du lac, la nuit est tombée sur Hanoï.
On est près de l’institut qui permet aux étudiants
de faire les guides aux touristes français
et en plus, là, il y a des boutiques qui vendent des livres
et surtout une carte de tous les cars !
Un petit clin d’œil à la vieille maison en passant.
Dernier verre et dodo !
4ème jour !
Je vide mon coin, mets la valise dans l’espace consigne,
prends mon sac à dos.
Direction le bus pour la gare de Lu’ong Yen.
Il est encore tôt. Je pars me balader dans le quartier.
Je contourne la gare, et là se dresse une tour moderne
qui annonce la Cité Créative !
A ses pieds des installations de toutes sortes en récup
qui font vraiment décalage avec la tour.
Des gobelets peints, des câbles électriques de couleurs
mettent en relief le nom, des pneus, des containers, …
A l’intérieur, pareil, les ascenseurs sont du dernier cri et les décos en récup.
Il y a aussi des boutiques plus tendances.
Et dans les alentours, des cafés, des restaurants.
Je marche dans les rues et ensuite c’est de la terre battue,
tout semble en construction ou rénovation.
Plus loin je retrouve un peu de goudron et le magasin d’un oiseleur.
Je rebrousse chemin prendre un café à la Cité Créative en attendant le bus.
Vers Cat Ba
Au long du chemin en passant par Hai Duong,
je guette le nom du village Bô Duong, mais rien!
Je relis mes infos qui semblent vraiment indiquer
que le village des marionnettes est loin et peu accessible.
Et ce que j’ai vécu à Son Tay,
c’est que sans personne qui parle vietnamien,
ce n’est pas bien possible.
Arrivée à Haiphong
La terre et la poussière
La route est longue !
Au bout du parcours,
Entre camions et motos
La jetée du port de marchandises
Le ferry prend le large.
Sur le pont, sentir l’air de la mer
La terre d’Haiphong s’éloigne.
Dans la mer, des sortes de cabanes fragiles en bambou se dressent !
Etranges, filiformes, suspendues !
Puis, la silhouette verdoyante,
La côte escarpée de Cat Ba.
Nous traversons des villages, de beaux paysages, au loin des grottes.
La sortie d’école, les marchands le long de la route.
Je prends le chemin de l’auberge en longeant la côte,
en ramassant des flamboyants.
Et voilà la maison qui se dresse face à la mer.
Elle surplombe en haut de la roche,
entourée de pics, de recoins dans la roche.
Devant, les bateaux et un petit village de pêcheurs avec même la télé,
plus loin des émergences karstiques.
Il fait chaud.
En continuant le chemin, je découvre la plage
et plein de coquillages effilés et longs, des roches noires, ….
Dans le coucher d’or, les ombres des vautours planent au-dessus de la mer.
5ème jour
1er réveil sur l’île. Le soleil n’est plus là mais il fait bon.
Le temps est chagrin.
Je me lance dans les chemins avoisinants
et trouve d’autre plage.
Je finis par trouver une passerelle le long des parois rocheuses
en équilibre au-dessus de la mer !
C’est juste magnifique.
Une autre route très escarpée va vers un canyon payant.
Je bifurque vers la pagode au haut d’un promontoire, vue sur la mer.
Il pleut une pluie très, très, fine.
Je vais ensuite à Cat Ba centre prendre ma place pour le retour.
J’avais repéré un restaurant végétarien et je me régale.
L’après-midi, on me dépose à moto dans le port
pour me greffer un groupe de touristes.
C’est parti pour une excursion en mer entre le village des pêcheurs,
bien plus grand que celui en bas de la maison,
les roches karstiques, l’île aux singes.
On fait escale là. Il y a quelques singes à nez rouge.
Un autre groupe arrive qui prend le chemin escarpé entre les roches, je le suis.
On voit l’île d’en haut !
Retour aux singes et surtout,ici le sable est très blanc
en fait parsemé de coraux blancs et de roches noires.
Dans cet univers karstique entre ciel et mer à bord du bateau
sur son toit terrasse, je rêve et contemple
On reprend la barque qui nous mène au bateau, retour à Cat Ba.
Ce soir, je pars manger dans la ville.
Au retour, je me glisse dans l’espace de mon lit
et ferme les rideaux pour peindre et écrire.
6ème jour
Je prépare mes affaires.
Je retourne à la plage et reprend la passerelle sur la paroi rocheuse
regarder une dernière fois la mer, les émergences karstiques.
Je grimpe dans les hauts de Cat Ba, sans touristes,
puis je vais au marché.
Je m’achète des fruits et contemple cette abondance de légumes et de fruits.
Je prends un dernier repas au restaurant végétarien
des produits provenant de ce même marché.
Et l’heure arrive pour un long périple jusqu’à Hanoï.
Des ombres grises dans la brume de ce jour de pluie s’éloignent.
Du bateau l’île s’étire, les eaux mouvantes,
les étranges constructions de bambous, frêles plus encore ce jour là.
La poussière, la route, la ville, les embouteillages du soir,
la nuit, les lumières. Enfin Hanoï.
7ème jour
Ce jour est dans une étrange lumière.
Le bus me dépose près d’un premier temple au bord du lac de l’ouest.
Après un second, je me glisse au long des eaux, loin du bruit,
dans le village de pêcheurs.
Des anses de verdures avec des bancs, des lieux
où le soir les gens se réunissent sous les lampions,
des endroits où sont accrochées les cages à oiseaux,
des pauses entre terre et eau.
Je savoure.
Plus loin, un autre temple et je retrouve le trafic, le brouhaha,
le rythme sonore des klaxonnes de la vie à Hanoï.
Le mur de céramique sur sa presque fin.
Je traverse dans le quartier où les câbles électriques
s’enchevêtrent entre eux,
avec le poteau, avec l’arbre tout proche, un imbroglio
qui se courbe prêt à s’écraser sur le sol.
Des fils en suspens dans l’air, en direction de la rue,
je les esquive, pas rassurée.
Je vois un écureuil qui coure dessus pour rejoindre
l’autre arbre pris dans cet enchevêtrement.
La route est de terre battue, et de là des jardins, des potagers,
des cultures de cerisiers, de forsythia, plus loin un chemin
qui rejoint des bananiers, et le fleuve.
On sent l‘air empli de fraîcheur venant de fleuve.
Je rejoins de nouveau la grande artère direction
plus au sud au bord d’un petit lac.
Il est encore tôt !
Je vais au théâtre du Lotus prendre ma place
pour un deuxième spectacle de marionnettes sur l’eau.
Plus de farces, de jeux, d’humour.
Il n’y a pas la belle naissance de l’œuf et de l’oiseau,
et la façon de nager est moins élaborée !
A la fin du spectacle, je reste dans la salle
ce qui était impossible au Théâtre National.
J’interpelle les manipulateurs et je demande si
je peux aller derrière le rideau voir les marionnettes,
les coulisses ! Oui ! Je jubile.
8ème jour
Ce matin, j’ai rendez vous assez loin dans le sud ouest de la ville.
Je pars tôt et arrive une petite demie heure avant.
En prenant la rue parallèle, il y a la vie de quartier, des marchands, l
a vie dans la rue et un temple bouddhiste avec son jardin et un petit lac.
A l’intérieur c’est vaste, et magnifique,
les dorures sont scintillantes,
tout est entretenu avec soin et respire la plénitude.
Je vais à mon RV à la librairie, fais appeler l’artiste des marionnettes
qui vient me chercher en moto pour aller chez lui à quelques mètres.
Les habitants se déplacent jusqu’au seuil de chez eux,
des boutiques, sur les trottoirs avec leurs motos, vespas, … .
Je suis accueillie par lui et sa femme à la maison.
Au rez-de-chaussée c’est la cuisine.
Au premier le salon, les chambres, les pièces d’eau.
Des photos de sa famille, des marionnettes de partout.
On prend un thé, je découvre son histoire.
Au second, la pièce de sculpture
et de mise en couleur des marionnettes,
l’application des feuilles d’or ou d’argent.
Au dernier, un bassin et des marionnettes miniatures.
J’ai droit à un petit spectacle !
Liêm a même créé des marionnettes modernes,
avec de la musique contemporaine ! Voitures, motos, ….
A la fin, je peux aller manipuler et voir les astuces de la pompe
qui permet de faire cracher l’eau, le dragon sinueux à la chaîne de vélo … .
Après un petit moment, je reprends les impasses, les rues sinueuses,
direction le sud de la ville pas très loin de la Cité Créative.
Je rencontre un garçon qui a vécu à ToulonNpour attraper un chemin
à travers le quartier qui glisse le long d’un lac et mène toujours plus au sud.
De là, je retrouve le quartier très populaire.
Plus loin, au cœur des ruelles, deux temples
que j’aurai bien du mal à trouver.
Un de la secte du Lotus avec deux représentations
du Bien et du Mal au bord un grand bassin !
Et un bouddhiste juste de l’autre côté du mur.
Lorsque je poursuis par les grands axes dans le vacarme, de nouveau,
au fond d’une ruelle, une pagode avec un jardin paisible.
Je me pose un instant.
La prière fuse entre les retentissements du gong.
Je me recueille.
Je me lance ensuite vers ma dernière visite au Temple des deux sœurs
avec les beaux éléphants de pierre à l’entrée et de bois
sur roulettes pour les parades à l’intérieur.
Je contourne le lac et les rues dédiées aux pièces mécaniques
de toutes sortes pour prendre le bus et rentrer à Hoan Kiêm.
Je vais acheter mes marionnettes, dont une boutique
où j’avais échangé avec le propriétaire
et une autre près de ma cantine,
moins chère. Je range le tout et rejoins Anh.
On se lance à la recherche d’un café
qui ne soit pas sur le bord de la route
trop bruyante quand une enseigne nous invite
à aller au bout d’une impasse-allée.
C’est un artisan du cuir qui a son atelier et un café.
C’est jeune, chaleureux, un petit havre de paix pour papoter.
Dernier soir à Hanoï.
Dernier jour
Ma valise est prête et je la place un moment au local consigne.
Je récupère l’argent du dépôt des clés et vais d’abord
me promener une dernière fois tout le tour du lac Hoan Kiem,
et je découvre un temple aux chats.
Je me balade ensuite dans le quartier faire
les derniers achats pour les amis et la famille.
A côté de l’auberge, je rentre dans l’espace d’art
entre galeries et restauration.
Il y a de belles expositions, une dynamique intéressante,
des fresques.
Un autre temple,…
Mais, il est temps !
Je déambule avec ma valise jusqu’à l’arrêt du bus qui va à l’aéroport.
Il s’enfile par le pont moderne au-dessus du fleuve rouge,
et on monte loin dans le nord de la ville,
par des petites villes, entre route et terre battue.
Je descends à la vue de l’aéroport,
mais il s’avère que ce n’est pas l’international,
je cours entre les gouttes, sur le goudron,
où personne ne passe et hop !
Je suis au bon endroit !
Au revoir Hanoï
Dans la nuit
Après la halte à Bangkok, long arrêt à Doha.
Je visite coins et recoins. Des Qataris
tout de blanc vêtus, le chèche noir sur la tête,
une valise et le téléphone dernier cri à la main,
je les suis et les prends en photo.
Plus tard, je trouve un endroit tranquille pour peindre
et un petit garçon me fait des coucous.
Il y a accès gratuit à internet
et j’en profite pour shaker mes mails.
Et là, je découvre une pièce avec des fauteuils genre transats de repos !
Un gars ronfle allègrement.
Des heures plus tard encore, Paris sous le soleil. Retour