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AGNES GUYENNON
7 mars 2022

MONTPELLIER 2012

La ville est encore calme quand je sors de la gare sous un soleil

déjà fort et pourtant il n’est que 9 h.

Je reprends mes notes, le plan,

tout ce que j’ai préparé depuis quelques semaines 

pour cette petite excursion.

Premier arrêt, un ticket, pour plus tard,

savoir aussi comment s’organise ici les transports en commun. 

Ensuite je remonte la rue pile en face de la gare, jusqu’à l’office de tourisme,

glaner les derniers renseignements avant de vraiment filer dans la cité.

C’est alors que je m’apperçois que la ville, en tout cas intra-muros, n’est pas très grande.

La place de la Comédie s’étend pleine de l’animation de la fin du nettoyage

par le service des entretiens de la ville,

les tables en terrasses, le marché qui s’installe…

Je prends tout ce que je peux

et m’enquille dans la rue de la Forge.

La rue traversante me permet d’atteindre la place du Peyrou.

Magie de voir une partie de la ville qui s’étend un peu plus bas,

les maisons alentour, le paysage au loin.

MONTPELLIER PEYROU 0   MONTPELLIER PEYROU MONTPELLIER PEYROU 1

Une étrange imitation du Pont du Gard

(et à ce moment là, je ne sais pas encore,

que je vais me retrouver plus tard, juste dessous).

Je reviens sur mes pas et déambule près la faculté de médecine.

Tant d’écrivains, personnages de la Renaissance ont transité là.

Je voulais venir ici, sur leurs pas. Voir aussi le jardin des plantes.

MONTPELLIER JARDIN DES PLANTES

                   Et c’est là que surgit un jeune homme en kilt. Etrange appparition,

toute décallée entre mes pensées sur les pas des hommes du passé

et ce costume écossais en pleine ville du sud de la France….

MONTPELLIER KILT 0

Donc en déambulant, j’ai un coup de cœur pour la place de la Canourgue et des petites rues adjacentes.

Mais mes photos ne rendent absolument pas le charme de ce quartier.

J’imagine Rabelais assis là en attendant d’aller à la faculté de médecine….

MONTPELLIER LES ARCEAUX

Ensuite je rejoins le cours Gambetta, fais un crochet sous les Arceaux

de cette façon de Pont du Gard, l’avenue qui devient la rue de Lodève

et je pars pour plus d’une heure de marche

jusqu’à la gare routière de Mosson.

Il fait de plus en plus chaud.

Je m’éloigne de Montpellier même, dans la banlieue,

et arrive dans une sorte d’aménagement routier

un peu désertifié entre donc la gare routière et la station de tram. 

J’attends le bus de la Région de l’Hérault qui va m’emmener à St Guilhem le Désert.

J’en rêve. L’attente me semble ne pas en finir.

Je grignotte un sandwich, bois goulument eau et jus multivitaminé.

Quant enfin le voilà.

Mais il n’est qu’une étape, il nous faut changer encore de car à Gignac.

Et là, direction Clermont l’Hérault.

Le paysage est magnifique. Le bus grimpe dans la montagne des Cévennes.

         A un moment, on surplombe les gorges de l’Hérault.

Une bonne partie des passagers du bus descend là,

car plus bas il y a un bel espace aménagé pour se baigner.

Et deux arrêts plus loin, St Guilhem.

ST GUILHEM10  ST GUILHEM4 ST GUILHEM6

         Les touristes abondent dans les rues de ce petit village médiéval de pèlerinage.

Je remplis mes bouteilles de l’eau jaillisant des fontaines portant

le sceau de St Jacques de Compostelle,

et m éloigne sur un chemin qui grimpe dans la montagne,

en surplomb au-dessus de St Guilhem.

C’est paisible et beau.

ST GUILHEM17 ST GUILHEM13 ST GUILHEM18

De nouveau, je déambule dans le village,

cette fois à la recherche de la petite église et du cloître.

Je savoure la fraîcheur dans l’église, la sérénité des lieux.

ST GUILHEM9 ST GUILHEM8 ST GUILHEM0 ST GUILHEM2 

Il fait tellement chaud, qu’après avoir arpenté et visiter,

je prends la navette qui m’emmène un peu plus bas,

là où une grande partie des passagers descendait,

les gorges de le Héraut, au Pont du Diable.

Un chemin permet de rejoindre un grand bassin d’une eau d’un vert profond.

L’eau est fraîche, très fraîche même, c’est trop bon.

HERAULT2 HERAULT1

Rafraîchie, je remonte jusqu’à l’arrêt et retour jusqu’à Montpellier.

Arrivée à la gare routière, en attendant le tram, j’appelle l’hôtel.

Maintenant, j’ai champ libre. Le tram arrive et je décide de faire l’ensemble de son parcours,

jusqu’à son terminus, à l’Etang d’Or.

Je veux voir la mer.

De là, une navette nous emmène tous à la plage.

Et enfin, la voilà, bleue.

Tout est bleu, eau, ciel.

L’écume blanche qui ourle les vagues, le sable,

le soleil qui darde encore de tous ses rayons.

Quel bonheur. 

Je pose mon sac à dos, me déshabille

et pars directe dans l’eau.

Elle est trop bonne, chaude, encore si chaude,

pourtant il est près de 18 h 00.

Je reviens sur la plage, installe ma serviette,

et repars aussi sec dans l’eau.

Je veux savourer encore et encore.

Marcher loin dans la mer, avant que de sentir l

a hauteur de l’eau jusqu’à ma poitrine.

Il faut aller loin, balayée par les flots,

je me retourne pour voir là-bas la plage rapetisser.

MER1 MER2

Vers 21 h, j’arrive à l’hôtel. Et bien, plus déçue ça va être difficile.

Heureusement ce n’est que pour quelques heures.

Une bonne douche et je décide de partir danser dans le quartier de l’Odysseum.

Une fois là, ça grouille de noctambules mais pas de salsa.

Je repars dans Montpellier intra-muros. Là aussi,

les rues sont pleines de touristes ou non d’ailleurs.

Il est 23 h 30 et il fait encore très chaud.

J’arpente, et suis un concert de musique manouche.

Rencontres, à écouter le son envoûtant des guitares, puis discuter, marcher.

Je sais que demain, du moins tout à l’heure,

je reviendrai visiter à la lueur du jour.

            Quelques heures de sommeil, et en effet,

je remonte les rues toutes vides et silencieuses

en direction de tout ce qui m’a fait coup de cœur,

la place de la Canourgue, le quartier de l’église St Roch,

la place du marché aux Fleurs, l’Eglise St Anne...

MONTPELLIER T ROCH1 MONTPELLIER T ROCH 2 MONTPELLIER SrE ANNE

MONTPELLIER T ROCH 0 MONTPELLIER T ROCH

Un petit détour dans le quartier des Beaux-Arts, puis je bifurque dans la partie intra-muros

et une fois devant l’office de tourisme, il est encore tôt.

J’achète un sandwich et retour à la plage.

Tram, navette, la mer, là, à perte de vue, le soleil, le sable.

Il est 11 h 30, la mer est un peu plus fraîche que la veille.

Je m’enfonce dans l’eau, je ferme les yeux.

Je savoure chaque minute, chaque sensation. Je jubile.

Après avoir pique-niqué au bord de mer, retour sur Montpellier,

direction le musée Fabre pour l’expo autour de Caravage,

Entre Ombre et Lumière

(ce ne peut plus être assorti à la luminosité de cet été chaud

et l’ombre projetée par les architectures de la cité).

Et voilà, il est l’heure de reprendre le train.

Direction la gare St Roch et dans seulement 2 heures je serai de retour,

loin de la mer, loin, plus loin…..

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